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Archives participation public

 C


Cette partie va rendre compte des échanges avec le public concernant la surveillance de masse par les drones et de la place des arts visuels dans cette lutte sociale. Sera également visible sur cette page la participation du public durant l'exposition à travers des photographies d'archive.




Un tableau ardoise et des craies permettront à chacun·es de poser graphiquement leurs idées de lance-pierres. 

Ces objets opèrent un double détournement, à la fois arme de défense se basant  sur des objets de tous les jours (porte manteau, sandow pour fixer à l'arrière du vélo etc.) mais faisant aussi écho aux luttes passées et actuelles, dont certains objets qui par leur seule forme nous évoque celles-ci (les parapluies en référence à Hong-Kong, ou les lunettes de piscine pour se protéger des gaz lacrymogènes). 

Nous proposons donc au public de prendre part aux inventions plastiques d'objets désobéissants¹.


¹ Terme théorisé par Gavin Grindon, docteur en histoire de l'art à l'université de Kingston et chercheur invité du Victoria and Albert Museum, où il a notamment fait le commissariat de l'exposition Disobedient Objects en 2014.


21/02/22






22/02/22






23/02/22



24/02/22


Merci (et bravo) à Clément Groshens pour cette pépite !!!












Commentaires

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mauvais projet donne à voir la capacité de la fiction à mobiliser un imaginaire de lutte.  Ces recherches prennent diverses formes comme celle du docufiction, celle d'objets cherchant à résister à la surveillance de masse contemporaine incarnée par les drones ou encore par le biais de temps d'échanges et de créations par le public lors de l'exposition. Génèse du projet  Suite à une manifestation contre la proposition de loi n°3452 relative à la sécurité globale, lorsque celle-ci n'avait pas encore été adoptée, et durant laquelle un drone survolait le mouvement social en toute illégalité, nous avons imaginé des solutions permettant de lutter contre cette surveillance de masse. En effet, il apparaît que dès 2016, la police française s'est équipée de drones. Cette technologie auparavant réservée à l'usage militaire s'ouvre maintenant aux  gardien·nes de la paix, dans  une logique de surveillance envers la population. Ce glissement devient l'enjeu principal